Encore une belle aventure à te conter. Dessiner et Croquer la vie t’emmène dans un voyage magique qui l’attira vers l’Antique Grèce et Kerkyra (Corfou), île la plus au nord de la mer Ionienne.

 

Kerkyra ou le chemin des Dieux

Appeler en pleine nuit par des instances plus que supérieures, nous prîmes avec Athéna, notre toilette des temps chauds et quelques crayons au cas ou. Le guide du routard dans la poche, un sac à dos, une bouteille d’eau et des gâteaux, nous voilà dans le couloir de lumière qui nous mènera sur  des terres entourées de nuages.

Korkyra, Poséidon, Ulysse et toute la clique nous attendent. Tout excités à l’idée d’embrasser les Dieux, nous avons presque oublié de prendre nos maillots. Nous les avons pris par précaution car, nous ne connaissions pas bien les us et coutumes des lieux.

Il parait que certaines choses ont changé depuis que Télémaque et Nono ont provoqué l’atterrissage forcé du vaisseau de son père. Je ne sais pas si ce que l’on m’a dit est vrai mais il parait que, pour se moquer de la situation, tout le monde appellerait l’épave l’île de la tortue. Quel nom saugrenu, ne trouves tu pas? Surtout qu’elle existe déjà aux Caraïbes et qu’elle ne lui ressemble pas du tout.

 

 

Tels des enfants impatients nous entrâmes dans couloir de lumière affrété pour nos deux âmes émerveillées. Nos pieds ne touchaient sol.

Transportés à une vitesse vertigineuse nous avons eu à peine le temps de jeter un œil vers notre mère la terre.

 

 

 

Arrivés au passage, il n’y avait personne. L’Archange s’était absenté et son poste à la barque volante était vide. Ni une, ni deux, sans trop se poser de questions sur les possibles conséquences, nous nous engouffrâmes dans la brèche qu’il nous avait laissé en sifflotant.

Le passage ouvert, nos deux têtes infiltrées, nous entrâmes émerveillés par tant de clarté.

 

 

C’est ici qu’une mer cristalline nous invita à fouler ses embruns pour atteindre l’île des dieux.

Sans réfléchir, guidés par notre illumination. Main dans la main, nous marchions vers un monde magique où nos repères les plus sûrs étaient renversés. Sans dessus dessous.

 

 

 

Des chiffons et toilettes suspendus en plein ciel. Un truc de dingue ou le sommes nous devenus à cet instant?

 

 

 

 

Bientôt arrivés sur les rives de l’île aux milles nuages, elle se retourne. 

Ah, c’est curieux, je croyais être venu avec Athéna!

Bon. Shéhérazade eut l’irrésistible envie de scruter le spectre du chemin encore une fois. Quelles beautés!

 

 

Ciel, mer et terre se mélangèrent en formes oniriques et allégories bestiaires.

Plus de repères. Je vis dans les yeux d’Athéna (car je suis certain que c’était elle) une quiétude qui soulagea mes craintes. Tant de beauté et de magie ne pouvait être présente que pour éblouir nos cœurs. Nos actes ne pouvaient être interprétés comme malfaisants et un jugement hâtif par les Dieux me semblait impossible aux regards d’une telle harmonie majestueuse.

 

 

 

Pieds sur le sable roux, enfin arrivés mais encore déboussolé par le voyage, nous nous tenions par la main.

 

 

Un peu surpris de trouver le nez du Sphinx. Je pensais que les auteurs du méfait étaient Astérix et Obélix.

 

 

 

Tour à tour, cette escapade nous mena vers des lieux majestueux dont jamais nous n’aurions pu imaginer y mettre les pieds. Secoués et mélangés, nos esprits ont survolé cette île magique comme des oiseaux enchantés. Du Nord au Sud et de L’ouest à l’Est, nous avons rêvé. Nous aurions pu emprunter la C1 BlueSky-line de Nono, le robot de Télémaque mais le cœur léger, nous avons préféré voler.

 

 

 

 

 

Une petite escapade vers les plages de sable blanc d’îles voisines nous ont émerveillé. Et même si nos esprits encore embués se souviennent que d’images un peu troubles, nous garderons la découverte de cette dernière plage déserte dans nos cœur.

 

 

 

Y revenir avec la permission des dieux de l’antique Grèce sera notre prochain vœux.